La troupe internationale du Cabaret de Licques : les coulisses d’un nouveau monde.

Le rideau ne s’est pas encore levé que déjà, les éclats de rire résonnent dans les loges. Entre les miroirs constellés de lumière, des voix aux accents qui se croisent, comme une partition improvisée. Chaque matin, le Cabaret de Licques s’éveille au son du monde. Et dans ce petit coin de la Côte d’Opale, c’est désormais une famille cosmopolite qui fait battre le cœur du spectacle Fantastic.

Des origines multiples, une passion commune

Troupe de danseuses du Cabaret de Licques

Elles viennent des Pays-Bas, du Royaume-Uni, du Luxembourg, des États-Unis et d’Australie.
Elles ont traversé les mers, les barrières de la langue et les habitudes pour rejoindre cette scène française où l’élégance et la passion se répondent.

« On vient toutes d’univers très différents, mais ici, on s’accorde naturellement », confie l’une d’elles avec un accent chantant.

Loin de leurs repères, elles ont trouvé à Licques un écrin à leur mesure. Une scène intimiste, des lumières soyeuses, et surtout une équipe qui les a accueillies “comme à la maison”.
« Dès notre arrivée, on a eu droit à une visite des coulisses, aux sourires de tout le monde, aux petits gestes d’attention… On s’est senties chez nous immédiatement. »

Une colocation d’artistes, entre éclats de rire et odeurs de café

La plupart des artistes vivent sur place.
Leur quotidien est un ballet à part entière : on entend des pas pressés dans le couloir, le souffle d’un sèche-cheveux, le tintement des tasses à l’heure du café. Une porte s’ouvre, un fou rire éclate.

« Comme on habite toutes ensemble, on finit par tout partager. Les petits coups de mou, les fous rires, les confidences. C’est ce qui fait notre force sur scène : on se connaît par cœur. »

Le soir, après le spectacle, la tension retombe autour d’un jeu de société ou d’un verre de vin.
Dans cette maison devenue loge géante, chaque chambre vibre de musique, de discussions et d’amitiés naissantes.
C’est un peu comme vivre dans une comédie musicale : la danse, le rire, la complicité — et parfois, un peu de nostalgie des pays lointains.


Apprendre la France, un art à part entière

Une danseuse se confie dans les coulisses du cabaret de LicquesS’intégrer, c’est aussi découvrir la culture française dans ce qu’elle a de plus savoureux.
Une danseuse confie :

« En Australie, on ne prend pas autant de temps pour manger, mais ici, chaque repas devient un moment à part. C’est presque un spectacle. »

Elles apprennent aussi les mots, les gestes, les traditions locales. L’une d’elles raconte comment elle s’exerce à dire “merci beaucoup” avec le bon accent ; une autre s’émerveille devant les marchés du week-end, les effluves de pain chaud et les étals de fromages. Petit à petit, elles deviennent un peu françaises. Et à travers elles, le Cabaret de Licques s’ouvre encore davantage au monde, sans jamais perdre son âme.


Des plumes, des paillettes… et des émotions vraies

Les danseuses du cabaret de Licques réservent au public un accueil chaleureux

Sur scène, la magie se prolonge. Les plumes volent, les sequins étincellent, la musique pulse.
Mais derrière les effets et les lumières, ce sont les émotions qui prennent le dessus.

« Ce qu’on ressent quand on monte sur scène, c’est difficile à décrire. Il y a l’adrénaline, la musique, les costumes, le regard des autres artistes… et soudain, tout s’aligne. C’est un moment suspendu. »

Chaque représentation est une rencontre. Entre elles d’abord, dans une synchronisation parfaite ; puis avec le public, qu’elles accueillent comme on ouvre sa maison.

Cette chaleur, c’est leur signature. Elle se glisse dans chaque sourire, dans chaque geste, dans chaque éclat de rire lancé depuis la scène.

Les coulisses d’une alchimie

Il y a des gestes qu’on ne voit pas mais qui font toute la différence : une main posée sur une épaule avant d’entrer en scène, un mot glissé dans le couloir, un éclat de rire partagé pendant un changement de costume.
Cette alchimie invisible nourrit la scène et renforce la cohésion.
Ce n’est plus un simple groupe d’artistes, mais une véritable troupe, soudée par la confiance et l’écoute.

En coulisses, on se parle de tout et de rien : des voyages, des familles, des rêves.
Certaines évoquent leurs débuts, d’autres leurs premières scènes à l’étranger.
Toutes partagent ce sentiment rare d’être au bon endroit, au bon moment — dans une maison où l’on danse, rit, et vit ensemble.


Un esprit de troupe qui inspire toute l’équipe

Cette énergie ne se limite pas aux artistes.
Elle imprègne toute la maison du Cabaret de Licques : les techniciens, les serveurs, le chef en cuisine.
Chacun participe à sa manière à cette symphonie collective où l’art et la convivialité ne font qu’un.
C’est une véritable culture de troupe vivante, fondée sur la bienveillance, la curiosité et le partage.

Dans cette ambiance à la fois exigeante et bienveillante, le spectacle se nourrit du quotidien, et le quotidien devient spectacle.
On ne vient plus seulement “travailler” au cabaret : on y vit une expérience humaine, où la créativité se mêle à la camaraderie.
Et cela se ressent jusque dans les applaudissements du public, qui perçoit, sans toujours le savoir, cette complicité vibrante.


Quand la scène devient un langage universel

Ce qui frappe, au fond, c’est cette idée simple : peu importe les origines, la langue ou les traditions, la scène reste un langage commun.
Chaque chorégraphie raconte une histoire sans mots, chaque regard transmet une émotion universelle.
C’est peut-être cela, la magie du Cabaret de Licques : un lieu où les frontières s’effacent dans la lumière des projecteurs.

En tissant ensemble leurs différences, les artistes dessinent une toile vivante, colorée, humaine.
Une toile où chaque éclat, chaque accent, chaque sourire devient une note de musique dans la grande mélodie du cabaret.


Quand le rideau retombe, les applaudissements résonnent comme un battement de cœur partagé.
Le spectacle s’achève, mais la troupe, elle, continue de danser. Dans les loges, dans les couloirs, dans la mémoire de ceux qui les ont vus.
Car ici, à Licques, la magie ne s’éteint jamais : elle se prolonge dans la vie, dans les liens, dans les âmes.

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Guillaume Cocquerel

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